Notre projet
À l'horizon, une aventure
Depuis l'aube des civilisations, les hommes prennent la mer pour explorer, commercer, fuir ou rêver. Des Phéniciens aux Vikings, des grandes découvertes aux courses au large, la navigation a toujours été synonyme d'audace, de découverte, et d'ouverture au monde.
C'est dans cet esprit que nous larguons les amarres pour un voyage autour de l'Atlantique, dans le sillage de tant d'autres avant nous.

Le parcours
Notre parcours prévoit de suivre des grandes routes maritimes : de la Méditerranée à l'Atlantique, des côtes Européennes aux iles Caraïbes, en passant par les Açores, les Canaries et les Antilles. Une boucle entre vieux continent et nouveau monde, rythmée par les vents, les escales et les rencontres.
Ce parcours suit en partie les routes historiques de Christophe Colomb, premier Européen à traverser l’Atlantique vers les Amériques en 1492. En quittant Cherbourg, nous mettrons cap vers le sud, comme Colomb partit d’Espagne, longeant les côtes ibériques jusqu’aux Canaries, dernière escale avant le grand saut.
Depuis les Canaries, nous profiterons des alizés pour traverser l’Atlantique, comme Colomb l’a fait pour atteindre les Antilles. Nous toucherons terre quelque part dans les Caraïbes, là où le navigateur pensa avoir trouvé l’Asie. En poursuivant vers Cuba ou Hispaniola, nous naviguerons dans les eaux mêmes des premières colonies espagnoles.
Le retour par les Açores, empruntant les vents d’ouest, rappelle la route du retour des galions espagnols. Notre tour de l’Atlantique un écho pacifique aux grandes traversées de l’Histoire, sur les traces du tout premier "aller-retour" transatlantique.
Les systèmes météo
Lors d’un tour de l’Atlantique Nord en voilier, plusieurs systèmes météo majeurs influencent la navigation. En été, les hautes pressions des Açores dominent le centre de l’Atlantique Nord, générant les alizés de nord-est au sud. Ces vents constants facilitent la traversée vers les Antilles à l’automne, en passant par les Canaries ou le Cap-Vert.
En hiver, des dépressions fréquentes balayent l’Atlantique nord, surtout plus au nord (zone des 40e), rendant le retour vers l’Europe plus exigeant. Il faut alors viser les fenêtres météo pour éviter les coups de vent et utiliser les vents portants des systèmes dépressionnaires.
Les choix de route doivent donc tenir compte de ces saisons : descente par l’est (Méditerranée, Canaries) en automne, traversée transatlantique vers les Antilles entre novembre et janvier, puis remontée via les Bermudes et les Açores au printemps.
Il faut aussi surveiller les cyclones (juin à novembre) en zone tropicale, en évitant la mer des Caraïbes en pleine saison cyclonique.
Une bonne météo marine (Grib, Iridium, routeur) est essentielle pour anticiper et adapter sa navigation.
